Goéland cendré
Larus canus - Common Gull
Description identification
De la famille des Laridés, les goélands sont des oiseaux d'eau à longues ailes. Sexes semblables. Grégaire. Son plumage rappelle beaucoup celui d'un Goéland argenté mais il est d'une taille bien plus modeste, environ équivalente à celle d'une Mouette rieuse. L'adulte nuptial est majoritairement blanc (dessous, tête) avec un dos et un dessus des ailes gris cendré, plus foncé que celui des races nord-occidentales du Goéland argenté. Les primaires noires assez longues portent des taches et miroirs blancs nets. Le bec et les pattes sont jaunes, ces dernières pouvant varier du jaune verdâtre au jaune presque orangé. En plumage d'hiver, cet oiseau subit peu de transformations : la couleur du corps reste identique, simplement, la tête et plus particulièrement la nuque se couvrent de légères stries grises, le bec devient grisâtre avec une bande subterminale foncée. Les pattes deviennent grises, vert bleuâtre ou jaune verdâtre terne.
Indications subspécifiques 3 sous-espèces
- Larus canus canus (Iceland and the British Isles to White Sea)
- Larus canus heinei (w Russia to c Siberia)
- Larus canus kamtschatschensis (ne Siberia)
Noms étrangers
- Common Gull,
- Gaviota cana,
- famego,
- Sturmmöwe,
- viharsirály,
- Stormmeeuw,
- Gavina,
- fiskmås,
- Fiskemåke,
- čajka sivá,
- racek bouřní,
- Stormmåge,
- kalalokki,
- gavina cendrosa,
- Stormmáfur,
- mewa siwa,
- kajaks,
- sivi galeb,
- Сизая чайка,
- カモメ,
- 海鸥,
- นกนางนวลปากเหลือง,
- 海鷗,
Voix chant et cris
Habitat
Au printemps, pour la reproduction, le Goéland cendré s'installe sur les côtes rocheuses ou les rivages sableux.
Comportement traits de caractère
Le Goéland cendré est un des moins communs. Au printemps, l'espèce est surtout présente sur les côtes du Nord et du Pas-de-Calais, ainsi que, dans une moindre proportion, en Lorraine, en Alsace, Auvergne et Centre-Ouest.
Cependant, la population française n'excède pas, à cette période, plus de trente couples. D'août à avril, les oiseaux scandinaves, baltes et hollandais viennent hiverner en France. Durant cette époque, le Goéland cendré est surtout abondant sur le littoral occidental, de Dunkerque jusqu'au bassin d'Arcachon, mais aussi le long des fleuves importants (Seine, Loire, Rhin, Rhône) et sur les rives méditerranéennes.Vol
Alimentationmode et régime
Le Goéland cendré est un prédateur, mais aussi un charognard. Sur les côtes, il mange des coquillages, des crevettes, des étoiles de mer et des petits poissons.
Il joue également les pirates, poursuivant parfois les macareux et les mouettes pour leur voler leur nourriture. En eau douce, il consomme des insectes et leurs larves : phryganes, libellules et perles notamment. Il capture ses proies aquatiques à proximité de la surface de l'eau, soit en plongeant des airs, soit en nageant et en picorant juste sous l'eau. À l'intérieur des terres, le Goéland cendré se nourrit aussi dans les prairies, les cultures et même les parcs urbains, où il mange des vers de terre, des mouches et des coléoptères. En groupe, les oiseaux se déplacent en volant sans cesse les uns au-devant des autres. Pendant les labours, le goéland stationne souvent en petites bandes derrière les charrues en action, profitant de l'aubaine pour manger les invertébrés découverts par la terre retournée. Il mange également les petits oiseaux nichant au sol, les campagnols et les mulots. Comme beaucoup de Laridés, il exploite les dépôts d'ordures et toutes sortes de déchets dans les villes et dans les ports.Reproduction nidification
Le Goéland cendré peut nicher presque partout, des îlots rocheux, plages de galets et dunes côtières, aux îles fluviales, arbres riverains, bords des lacs, marais et landes à l'intérieur des terres.
La femelle construit son nid au sol, ou parfois sur un bâtiment. Certains couples nichent isolément, mais les sites favorables peuvent accueillir plusieurs milliers d'oiseaux. Entre mai et juillet, la femelle construit une petite cuvette d'algues ou d'autres végétaux et pond en général trois œufs. Durant 25 à 28 jours, mâle et femelle se relaient toutes les deux ou trois heures pour couver les œufs. Les deux adultes apportent à manger aux jeunes fraîchement éclos, mais c'est la femelle qui assure l'essentiel du nourrissage. Au début, l'adulte dépose directement la nourriture dans le bec du poussin mais, au bout de quelques jours, il la régurgite simplement au sol et les jeunes la picorent. Les adultes assistent ainsi les poussins jusqu'à ce qu'ils soient en âge de voler.Références utilisées
- IOC World Bird List (v13.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2023.
Autres références utiles

publiée le 01-07-2003 - modifiée le 28-08-2017
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