Outarde de Ludwig
Neotis ludwigii - Ludwig's Bustard
Systématique
-
Ordre:
Otidiformes
-
Famille:
Otididés
-
Genre:
Neotis
-
Espèce:
ludwigii
Descripteur
Biométrie
- Taille: 85 cm
- Envergure: -
- Poids: 2200 à 6000 g
Distribution
Identification
Chez cette outarde originaire de Namibie, les parties supérieures sont brunes avec de fines vermiculures chamois. La queue est identique mais elle porte en plus de larges bandes noires. Les ailes affichent une tache blanche qui est habituellement invisible lorsque ces dernières ne sont pas déployées. La tête, l'avant du cou et la poitrine sont bruns à brun foncé. L'arrière du cou est blanc. La base de l'arrière du cou, à la jointure avec le manteau est orange terne. Le ventre et le reste des parties inférieures jusqu'aux couvertures sous-caudales sont entièrement blancs. Le bec est brun, les jambes jaunâtres.
La femelle est plus petite que son partenaire. Sa tête et son cou sont plus pâles et plus mouchetés. Les juvéniles ne sont pas décrits.
L'outarde de Ludwig peut être confondue avec l'Outarde de Denham bien que cette dernière présente un avant du cou et une tête gris pâle. En principe, l'Outarde de Denham affiche une tache blanche sur l'aile qui est plus développée, encore que l'apport de blanc chez les deux espèces soit assez variable. Chez l'outarde de Ludwig, la femelle est nettement plus petite.
Indications subspécifiques espèce monotypique
Noms étrangers
- Ludwig's Bustard,
- Avutarda de Namibia,
- abetarda-da-namíbia,
- Ludwigtrappe,
- Ludwig-túzok,
- Ludwigs Trap,
- Otarda di Ludwig,
- ludwigtrapp,
- Brunhodetrappe,
- drop tmavohlavý,
- drop Ludwigův,
- Sorthalset Trappe,
- kapintrappi,
- Ludwigpou,
- pioc de Ludwig,
- drop czarnogłowy,
- Южноафриканская дрофа,
- ナンアチュウノガン,
- 黑头鸨,
- 白頸非洲鴇,
Voix chant et cris
Habitat
Les outardes de Ludwig fréquentent toutes sortes d'habitats arides et ouverts. On les trouve principalement dans les étendues planes recouvertes d'herbes ou de buissons épineux épars, que ce soit dans les régions basses ou sur les plateaux.
Comportement traits de caractère
Les outardes de Ludwig vivent en solitaires ou en petits groupes mais occasionnellement elles se rassemblent en groupes qui peuvent atteindre près de 80 individus.
Comme ces oiseaux sont dépendants des précipitations pour leur alimentation, les outardes de Ludwig sont des migrants saisonniers. Du mois de novembre au mois d'avril, elles résident dans les régions intérieures et nordiques qui reçoivent leurs quotas de pluies en été. A partir du mois de mai et jusqu'en octobre, ils migrent en direction du sud-ouest vers les régions littorales et méridionales qui reçoivent leurs pluies en hiver.
Alimentationmode et régime
Les outardes de Ludwig se nourrissent d'invertébrés, de petits vertébrés et de matières végétales. Pendant les périodes de pluies, les déplacements locaux à la recherche de larves d'orthoptères sont assez nombreux même si la consommation de végétaux et de baies reste relativement importante. Après les précipitations, ces oiseaux se regroupent en assez grandes bandes (plus de 50 individus) à l'intérieur de zones agricoles ou dans le milieu végétal naturel.
Reproduction nidification
Les outardes de Ludwig se reproduisent pendant le plupart des mois de l'année. En Afrique du Sud, la saison des nids s'étend du mois d'août au mois de décembre alors qu'en Namibie, elle a lieu plutôt en mars.
Distribution
Les outardes de Ludwig sont originaires de l'Afrique Australe. On les trouve en Afrique du Sud dans les provinces du Cap et dans l'ouest de la Namibie, principalement le long du littoral jusqu'à l'extrême sud de l'Angola. Cet oiseau est monotypique et ne possède pas de sous-espèces.
Menaces - protection
Statut de conservation IUCN
mineure
à l'état sauvage
menacé
évalué
L'espèce n'est pas globalement menacée. Ses effectifs totaux sont estimés entre 56 000 et 81 000 oiseaux. Dans certaines régions, à proximité de fermes, ces oiseaux sont tués par des collets destinés à attraper des mammifères. Les lignes à haute-tension ou les pylônes électriques provoquent également des collisions qui sont fatales. Hormis ces 2 dangers récurrents, l'outarde de Ludwig ne subit aucune menace importante.
Références utilisées
- Vol. 3 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal
- Birds of Africa South of the Sahara, Ian Sinclair and Peter Ryan
- Avibase, Lepage Denis
- Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia
- IOC World Bird List (v14.1), Gill, F and D Donsker (Eds). 2024-04-18.
Autres références utiles
- Accipitriformes
- Aegotheliformes
- Ansériformes
- Apodiformes
- Aptérygiformes
- Bucérotiformes
- Caprimulgiformes
- Cariamiformes
- Casuariiformes
- Charadriiformes
- Ciconiiformes
- Coliiformes
- Columbiformes
- Coraciiformes
- Cuculiformes
- Eurypygiformes
- Falconiformes
- Galliformes
- Gaviiformes
- Gruiformes
- Leptosomiformes
- Mesitornithiformes
- Musophagiformes
- Nyctibiiformes
- Opisthocomiformes
- Otidiformes
- Passériformes
- Pélécaniformes
- Phaethontiformes
- Phoenicoptériformes
- Piciformes
- Podargiformes
- Podicipédiformes
- Procellariiformes
- Psittaciformes
- Pterocliformes
- Rhéiformes
- Sphénisciformes
- Steatornithiformes
- Strigiformes
- Struthioniformes
- Suliformes
- Tinamiformes
- Trogoniformes