Pourquoi avoir choisi la digiscopie ? Parce qu'elle permet d'une part de ne pas déranger les oiseaux (on peut, par exemple, photographier un héron à 100 mètres !) et d'autre part, parce que... je n'ai pas trahi l'enfant que j'étais. Enfant, j'ai toujours eu une grande passion, un grand amour pour les oiseaux et mon rêve était de pouvoir les tenir dans la main, de les toucher, de les protéger, de sentir leur chaleur, la palpitation de leur coeur, la douceur de leur plumage. Avec les rapprochements incroyables que permet la digiscopie, on peut presque avoir l'oiseau dans ses mains, on peut presque le toucher. On a comme une intimité, une complicité, voire une communion avec la nature. Cela s'appelle parfois la grâce...